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Publié le : 07/03/2025

Delphine O : Adopter une diplomatie féministe, c’est considérer les droits des femmes comme un enjeu géopolitique

Vous êtes parmi les premières diplomates françaises à employer le terme de « diplomatie féministe » et à mettre en pratique ce prisme géopolitique. Comment la diplomatie féministe peut-elle concrètement influencer les politiques internationales ? Quel rôle la France peut-elle jouer dans la promotion les droits des femmes à l’échelle mondiale ?

La diplomatie féministe est un terme qui a été employé pour la première fois par la Suède en 2014. Le terme est employé par un gouvernement social-démocrate qui lui-même se réclamait d’être un gouvernement féministe. D’autres pays ont, par la suite, adopté ce terme : le Canada, le Mexique, la France, le Luxembourg notamment. Une douzaine de pays dans le monde seulement l’ont officiellement adopté.

Aujourd’hui, il n’existe pas de texte de droit international qui donne une définition légale et globale de ce qu’est la diplomatie féministe, chaque pays adopte sa propre définition. En France, le terme a été adopté en 2019 dans le cadre de la présidence française du G7 et l’annonce de l’accueil à Paris de la cinquième Conférence mondiale de l’ONU pour les femmes, devenue le Forum Génération Égalité que j’ai eu la charge d’organiser.

Shantel Marekera, fondatrice de la « Little Dreamers Foundation », la Directrice exécutive de l’ONU Femmes Phumzile Mlambo-Ngcuka, le président français Emmanuel Macron, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres, et le président du Conseil européen Charles Michel assistent à la cérémonie d’ouverture du Forum pour l’Égalité des Générations au Carrousel du Louvre à Paris, France, le 30 juin 2021. @ REUTERS/Gonzalo Fuentes.

Selon la définition donnée par le ministère des Affaires étrangères, l’idée est de transversaliser la question des droits des femmes dans l’ensemble des composantes de notre politique étrangère. Le sujet était jusqu’ici uniquement envisagé sous l’angle de l’aide au développement, c’est-à-dire par l’accès à la santé, à l’éducation, à l’eau, etc. Désormais, adopter une diplomatie féministe, c’est considérer que les droits des femmes sont un enjeu géopolitique et stratégique. C’est aussi, par exemple, un enjeu de diplomatie climatique et environnementale, économique, commerciale et numérique, mais aussi un enjeu de diplomatie culturelle… On parle de « mainstreaming », c’est-à-dire d’approche intégrée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Il ne s’agit pas simplement d’un enjeu d’aide publique au développement pour les pays du Sud, c’est, en réalité, un enjeu très stratégique dans toutes les composantes de notre diplomatie. La diplomatie féministe suppose de faire de l’égalité femmes-hommes une priorité systématique, alors qu’auparavant, c’était souvent un sujet secondaire ou tertiaire.

La France se positionne comme acteur de référence en matière de diplomatie féministe : elle est le seul des douze pays qui aie adopté une diplomatie féministe siégeant au G7, au Conseil de sécurité et à avoir également des sièges permanents au sein des Nations Unies, au G20, à l’OCDE et à la Commission européenne.

Depuis que la France a adopté la diplomatie féministe en 2019, de nombreuses initiatives ont été lancées, à l’instar de l’initiative Marianne pour les droits de l’Homme qui a été lancée par le Président de la République en 2021. Chaque année, cette initiative permet de sélectionner une promotion d’une quinzaine de personnes dont la moitié sont des femmes, et l’autre moitié sont des hommes. Les lauréats sont des personnes qui défendent les droits humains et dont une grande partie défend les droits des femmes. Les membres de chaque promotion sont accueillis en France pendant six mois et ont accès aux institutions, aux ministères, aux ONG, etc.

Lors du Sommet sur l’intelligence artificielle, j’ai eu l’occasion de présenter une autre initiative : le Laboratoire pour les droits des femmes en ligne – initiative lancée en 2023 par le ministère des Affaires étrangères – qui est au nexus du genre et de l’intelligence artificielle ou, de manière plus générale, de l’espace numérique. Il s’agit d’une plateforme d’échanges où des États, des organisations internationales et des plateformes de la tech peuvent dialoguer avec des organisations féministes pour savoir comment mieux réguler et modérer les contenus haineux, notamment la cyberviolence et le cyberharcèlement à l’encontre des femmes. En effet, aujourd’hui, ces fléaux sont aidés par l’intelligence artificielle : par exemple, 96% des deepfakes sont pornographiques et visent, qui plus est, des femmes.

À cet égard, chaque année, nous lançons un appel à projets : les cinq lauréats de notre appel à projets viennent en France. Ces associations de terrain, financées par la France, développent des applications et des chatbots qui utilisent l’IA pour mieux détecter les contenus de haine en ligne. Financer le développement de technologies utilisant l’IA, développées par des associations féministes de terrain : il s’agit de la quintessence de la diplomatie féministe.

Aujourd’hui, le combat pour les droits des femmes et l’égalité des sexes se décline différemment selon les pays, les usages socio-culturels, les régimes politiques, etc. On parle plutôt de combats au pluriel, tous plus importants les uns que les autres. Y’a-t-il des combats, mais aussi des victoires, pour les droits des femmes que vous portez plus particulièrement ?

Nous nous trouvons dans contexte mondial de polarisation où l’on peut observer la montée puissance d’un discours ouvertement réactionnaire sur les droits des femmes et les droits LGBT, et plus globalement, sur tous les droits humains. C’est assez nouveau puisque depuis les années 2000, on pensait que le combat pour les droits des femmes était globalement acquis. En réalité, aujourd’hui, nous nous retrouvons confrontés à un discours réactionnaire néo-conservateur et une montée en puissance assumée de mouvements connexes. Nous pouvons l’observer en France, mais encore plus aux États-Unis, où les médias portent clairement un discours de régression sur les droits des femmes.

Nous assistons à un alignement entre ce discours porté dans des pays occidentaux, et une résurgence d’un discours soi-disant discours anticolonial, dans des pays du Sud, notamment en Afrique mais aussi en Asie. Ainsi, les églises évangéliques nord-américaines et le Parti Républicain vont financer des partis politiques, des campagnes, des ONG d’extrême droite et catholiques. Ils peuvent aller jusqu’à financer des ONG islamistes, dans certains pays, qui vont porter ce discours de régression des droits des femmes. Ce que je décris dans mon livre, c’est cette « internationale des conservateurs », caractérisée par un alignement incongru entre le Vatican, l’Iran, le Soudan, l’Arabie Saoudite et la présidence Trump. En réalité, ce qui est universel, ce sont les droits des femmes qui ne sont pas liés à des contingences culturelles ni religieuses.

Des militants anti-avortement à Washington D.C. AFP/SAUL LOEB.

Parmi les combats les plus importants aujourd’hui, le numérique est, pour moi, un combat essentiel. En effet, les violences contre les femmes se sont déplacées dans l’espace numérique : nous observons une multiplication des discriminations, des biais genrés et même l’exclusion des femmes de l’espace démocratique sur Internet, comme je l’ai évoqué précédemment.

Un autre combat que je porte tout particulièrement est le droit à la santé sexuelle et reproductive, parmi lesquels le droit à l’avortement. Plus généralement, ces droits désignent le droit des femmes à disposer de leur corps qui est fondamentalement remis en cause partout dans le monde, et notamment avec l’arrêt de Roe v. Wade aux États-Unis de 2022. De nombreux pays comme la Hongrie, la Pologne ou encore l’Italie ont suivi les États-Unis, en s’engouffrant dans cette brèche. Ce sont des choses qu’on pensait acquises depuis les années 1970 : le droit des femmes à disposer librement de leur corps, de leur sexualité, d’avoir des enfants, de ne pas avoir d’enfants, de décider du moment d’avoir un enfant, d’avoir accès à la contraception et d’avorter. Selon les anthropologues et les sociologues, il s’agit d’une remise en cause de la domination masculine sur les corps féminins.

Enfin, il est essentiel d’aborder le sujet du changement climatique, qui est de notre siècle. Les femmes sont les plus touchées. En effet, en cas de catastrophe climatique, 80% des déplacés sont des femmes : ce sont elles qui gardent le foyer, qui sont chargées de déplacer les enfants, les personnes âgées de leur famille, etc. On sait également que la filière agricole est l’une des premières touchée par la transition climatique. Il s’avère que les femmes s’occupent de 75% d’agriculture dans le monde. Aujourd’hui, les femmes sont au premier plan en termes d’impact du changement climatique et, paradoxalement, sous-représentées dans toutes les négociations multilatérales sur l’environnement : sur l’ensemble des négociateurs des COP, les femmes représentent moins de 30%.

Vous connaissez bien l’Iran, vous y avez même vécu quelques mois, vous avez également été présidente du groupe d’amitié France-Iran à l’Assemblée nationale et vous êtes cofondatrice du site d’information Lettres Persanes. Quelle lecture faites-vous du soulèvement Femme Vie Liberté deux ans après son déclenchement ? Quels en sont, selon vous, les principaux enseignements, tant sur l’évolution de la société iranienne que sur la réaction du régime et de la communauté internationale ?

Les images qui nous parviennent aujourd’hui d’Iran sont extraordinaires : voir des femmes sans voiles dans l’espace publique, parfois sans tuniques, est quelque chose que je n’aurais jamais imaginé voir lorsque j’y ai vécu, en 2015. Cette victoire a pris dix années : tous les deux ans, l’Iran a connu des mouvements de contestation soit socioéconomiques, ethniques ou féministes qui ont permis de faire avancer les choses. La France continue à soutenir des associations iraniennes tout en restant vigilante puisque le soutien d’un pays comme la France peut contribuer à mettre ces femmes en danger, devenant la cible du régime. Dès lors, il faut rester prudent lorsque l’on pratique la diplomatie féministe : le financement et les prises de position de la France peuvent parfois être contreproductifs.

Deux femmes lèvent leur poing et scandent des slogans lors d’une marche organisée à Washington en soutien au soulèvement en Iran / © Photo par Allison Bailey – NurPhoto via AFP.

Nous sommes également régulièrement interpellés sur l’action de la France en Afghanistan. Il s’agit d’un cas extrême puisque nous n’avons plus d’ambassade depuis 2021, moment du retour des Talibans au pouvoir. Nous faisons partie des pays qui sont extrêmement fermes sur le refus de tout réengagement avec les Talibans, sur la base des cinq critères qui ont été posés par l’ONU, dont la reconnaissance des droits des femmes. Nous soutenons financièrement un certain nombre d’associations féministes installées là-bas. Nous travaillons uniquement avec des associations de confiance avec lesquelles nous travaillions avant le retour des Talibans. Nous venons aussi en aide aux femmes afghanes exilées en dehors de l’Afghanistan. Cependant, les moyens sont extrêmement limités puisque, n’ayant pas reconnu le régime, nous nous n’avons pas de présence sur place.

Donald Trump a été réélu président des États-Unis, qui est la première puissance mondiale et avec la prétention assumée de mener une politique néo-conservatrice et réactionnaire, comme vous l’avez dit. L’administration Trump bénéficie désormais du soutien constitutionnel de la Cour suprême, qui est investie par une majorité de juges conservateurs nommés à vie. Ainsi, ces prochaines années pourraient marquer un tournant critique pour les droits des femmes. Nous avons eu quelques prémices, depuis son retour au pouvoir, notamment en matière d’avortement et de protection contre les discriminations. Comment agir pour protéger les acquis des femmes aux États-Unis ? Désormais, ces discours réactionnaires ont investi le pouvoir aux États-Unis. Même si les jeux ne sont pas faits, pensez-vous qu’il puisse y avoir des impacts au-delà des frontières américaines ?

Après sa réélection, l’une des premières décisions de Donald Trump a été de signer un executive order sur l’égalité. Ce décret rejette le concept d’égalité des genres, qu’il associe à une soi-disant « théorie du genre », et plaide pour une vision purement biologique de la différenciation entre les sexes. L’administration Trump a déjà montré son opposition à l’égalité des genres dans de nombreuses négociations multilatérales, demandant la suppression des termes « gender equality » et « diversity », ainsi que des politiques de DEI (diversity, equality, inclusion). Ces sujets sont des lignes rouges pour l’administration américaine, qu’elle impose dans les forums internationaux où l’on travaille par compromis. La France, quant à elle, continue de défendre fermement l’égalité des genres, les droits des femmes, y compris le droit à l’avortement.

WASHINGTON, DC. JANUARY 20: President Donald Trump signs executive orders in the Oval Office on January 20, 2025 in Washington, DC. Trump takes office for his second term as the 47th president of the United States. (Photo by Anna Moneymaker/Getty Images).

Les conséquences de ces décisions se font sentir au-delà des frontières. L’annulation de Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis a eu un effet domino dans de nombreux pays. Bien que des changements législatifs immédiats n’aient pas eu lieu, des responsables politiques dans des pays comme l’Inde ou certains pays d’Afrique ont publiquement exprimé leur intention de restreindre encore plus le droit à l’avortement. Par exemple, au Honduras, l’interdiction a été inscrite dans la constitution avec des peines renforcées. Au Salvador, une fausse couche peut être considérée comme un avortement, avec une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison. On observe ainsi un mouvement réactionnaire inspiré par les États-Unis. À l’inverse, la France, en inscrivant le droit à l’avortement dans sa constitution, a inspiré des pays européens comme l’Espagne à envisager des réformes similaires, donnant de l’espoir aux féministes dans les pays du Sud.

L’impact des décisions américaines dépasse largement les frontières des États-Unis, surtout à l’heure de la mondialisation et du multilatéralisme. Sur le plan financier, la fermeture de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) et le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé vont faire cesser de nombreux financements, notamment pour les associations liées aux droits reproductifs. Ce phénomène se répète tous les quatre ans : lorsqu’un président républicain est élu, les financements sont suspendus, non seulement pour les associations qui défendent le droit à l’avortement, mais aussi pour celles qui en parlent ou qui œuvrent pour les droits sexuels et reproductifs.

La question devient alors : comment compenser ce manque de financement ? La réponse réside dans des actions visibles et fortes, comme celles menées par les États-Unis, mais aussi dans la création de coalitions internationales. Il est essentiel de ne pas se limiter aux pays du Nord, afin d’éviter d’être accusé de « néocolonialisme ». Par exemple, nous collaborons efficacement avec des pays du « Sud » comme la Colombie, le Mexique, l’Uruguay, l’Argentine, et le Chili, qui sont très engagés sur la question de l’avortement et des droits sexuels. Nous travaillons aussi avec des pays comme le Bénin et la Sierra Leone, qui ont dépénalisé l’avortement ces dernières années, ainsi qu’avec la Thaïlande et le Népal. Ces pays, qui pourraient sembler moins « géostratégiques », ont un poids important à l’ONU, où chaque voix compte lors des votes.

Ainsi, nous créons des coalitions Nord-Sud qui sont dynamiques et qui peuvent évoluer. Parfois, certains pays du Sud nous abandonnent sous la pression politique et financière des États-Unis. En conséquence, la question du droit à l’avortement est bien devenue un véritable enjeu géopolitique.

Dans votre livre La diplomatie féministe est un sport de combat, vous consacrez un chapitre à la place des femmes dans les conflits, qui en sont souvent les premières victimes. Parallèlement, les recherches montrent que l’égalité du genre est un facteur clé pour garantir la paix et que la participation des femmes aux processus de paix augmente les chances de durée des accords dans le temps. À l’aune des guerres actuelles en Ukraine, à Gaza, au Soudan, au Yémen, et autres, les femmes restent encore largement exclues des négociations de paix. Qua faudrait-il faire selon vous pour inverser cette tendance ?

La question de la participation des femmes à la paix et à la sécurité est posée depuis plus de 25 ans. Cette année, nous célébrons l’anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a créé l’agenda « Femme, Paix et Sécurité ». Adoptée en 2000, cette résolution repose sur quatre piliers : la participation des femmes aux processus de paix, la prévention des violences sexuelles dans les conflits, la protection des femmes en période de conflit et le soutien à la reconstruction. Bien que cette résolution soit avant-gardiste et qu’elle existe depuis 25 ans, sa mise en œuvre reste insuffisante dans de nombreux conflits. Toutefois, il est « positif » que la question des violences sexuelles en temps de guerre soit désormais un enjeu majeur, alors qu’elle a toujours existé. Le viol est utilisé comme une arme de guerre dans tous les conflits connus de l’humanité.

Aujourd’hui, cette question fait l’objet de débats publics dans des contextes comme l’Ukraine, la RDC et le conflit israélo-palestinien. En Ukraine, la France a collaboré avec le Fonds international pour les survivantes de violences sexuelles en temps de guerre, créé par le Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix. Ce fonds aide les femmes victimes de violences sexuelles à se reconstruire physiquement et psychologiquement. L’Ukraine est le premier exemple où des enquêtes rapides ont été menées, permettant au Parlement ukrainien d’offrir une aide économique aux victimes. Nous avons également soutenu la Cour pénale internationale pour collecter des preuves et fournir une assistance aux femmes déplacées en Pologne, en Moldavie et en Roumanie, notamment celles qui sont confrontées à des obstacles pour accéder à l’avortement.

Femme ukrainienne fuyant les combats vers les pays voisins depuis l’invasion par la Russie et les combats violents incitent le procureur de la CPI à ouvrir une enquête. © Crédit photo : Wojtek RADWANSKI/AFP.

La participation des femmes aux négociations de paix reste marginale : 13 % des négociateurs et 6 % des signataires des traités de paix sont des femmes. Le seul exemple historique où des femmes ont réellement contribué à un processus de paix est celui du cessez-le-feu entre le gouvernement colombien et les FARC, où les femmes ont été incluses, notamment grâce à leur rôle important au sein de ce groupe. Cet accord a prévu des mesures pour les femmes victimes de violences et a instauré un quota pour leur participation à la vie politique.

Il est crucial de continuer à attirer l’attention sur ces sujets lors de chaque crise ou conflit. En Ukraine, par exemple, nous avons soutenu des actions pour protéger les droits des femmes et faciliter l’accès à la santé et aux droits sexuels et reproductifs. Il est également important de soutenir les ONG comme « We Are NOT Weapons of War », fondée par Céline Bardet, qui aide les femmes victimes de violences sexuelles en leur offrant une application mobile permettant de se géolocaliser après une agression et d’accéder aux ressources locales.

Enfin, la France porte régulièrement ces enjeux au Conseil de sécurité de l’ONU, en formulant des déclarations pour souligner l’impact des conflits sur les femmes et la nécessité de leur participation à la résolution des crises. Bien qu’il reste beaucoup à faire, la question des violences sexuelles en temps de guerre est aujourd’hui plus visible, et l’objectif est d’améliorer la rapidité de la réaction internationale face à ces violences.

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